Quels sont les produits d’infiltration utilisés en pratique courante ?

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Le Réseau d’Imagerie Médicale Maussins-Nollet, spécialiste en ostéo-articulaire et en traumatologie sportive, vous accueille au sein de son centre à Paris dans le 19ème pour vos infiltrations.

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Auparavant il était habituel de réserver le terme d’infiltration à l’injection de cortisone locale. Ce geste était fait par le médecin praticien à son cabinet comprenant parfois 2 à 3 injections à une semaine ou quinze jours d’intervalle. Aujourd’hui de plus en plus d’injections de cortisone ont lieu dans un cabinet de radiologie avec l’aide de l’échographie, de la scopie ou même du scanner (tomodensitométrie) : le but étant la précision du geste pour améliorer les résultats de la cortisone locale.

D’autre part, le terme « infiltration » s’est élargi à d’autres produits comme l’acide hyaluronique et au PRP qui n’ont pourtant rien à voir avec de la cortisone.

Quel que soit la technique ou le produit utilisés, on recherche systématiquement une contre-indication (comme une infection évolutive), une interaction avec d’autres traitements (anticoagulants qui peuvent contre-indiquer l’infiltration au rachis) ou des affections chroniques (comme le diabète qui peut être déstabilisé par l’injection de cortisone).

Toutes les injections demandent également un protocole strict avec désinfection soigneuse du revêtement cutané, un matériel stérile à usage unique quelques soient  les molécules injectées.

Cortisone

L’injection de cortisone se réalise dans les articulations, les bourses séreuses, les kystes synoviaux, des zones de conflit. Lorsque le geste est pratiqué dans un service d’imagerie il est fait sous scopie radiologique en priorité pour les articulations périphériques, les articulations ou l’espace épidural au rachis ; il requiert alors du contraste iodé pour valider la diffusion articulaire. Au rachis, certains préfèrent le scanner pour sa précision.

L’échographie est davantage utilisée pour les parties molles, pour ne pas injecter de l’iode et pour éviter d’utiliser des radiations ionisantes. Ce type d’infiltration sous échographie s’est particulièrement développée ces dernières années.

 

Il existe plusieurs corticoïdes, même si le cortivazol (Altim) était le plus utilisé jusqu’en 2018 dans la plupart des indications pour le rachis et les articulations périphériques avant l’arrêt de sa fabrication, aujourd’hui les principaux corticoïdes disponibles sont l’Hydrocortancyl (prednisolone), le Diprostène ( bétaméthazone) et l’Hexatrione ( triamcinolone). L’Hydrocortancyl offre l’avantage d’être utilisé sur le rachis et les articulations périphériques. Le diprostène plutôt en périphérie et l’Hexatrione en intra-articulaire strict.

Les injections de cortisone sont en général bien tolérées. On apprécie le résultat à partir de 48 heures mais surtout après une semaine. Les infiltrations peuvent être répétées si le résultat n’est pas satisfaisant ou en fonction du protocole.

L’injection d’acide hyaluronique (viscosupplémentation)

L’injection d’acide hyaluronique (viscosupplémentation) est proposée aux patients souffrants d’arthrose ou de simples lésions cartilagineuses. Son action est plus progressive que les infiltrations de cortisone, sur plusieurs semaines. L’injection articulaire peut être réalisé cliniquement au genou mais peut nécessiter un guidage échographique ou sous scopie pour des articulations volumineuses ou dans des articulations plus profondes comme la hanche ou l’épaule. La viscosupplémentation peut être couplée à une injection de cortisone même si l’acide hyaluronique est un produit fragile qu’il faut éviter de mélanger à d’autres molécules. De nombreuses variétés d’acide hyaluronique sont disponibles en fonction de l’articulation ou du nombre d’injections (mono-injection ou multi-injections). Le choix est souvent fait par le médecin qui prescrit la viscosupplémentation.

PRP

Dernier « produit » fréquemment injecté aujourd’hui le PRP (ou Plasma Riche en Plaquettes) a d’abord été utilisé chez les sportifs de haut-niveau pour des atteintes tendineuses. Il s’agit d’isoler la fraction du plasma contenant les plaquettes sanguines elles même contenant les facteurs de cicatrisation. On procède sur le patient à une simple prise de sang (de 15 ml environ) qui est ensuite centrifugée dans un kit spécifique à usage unique. On isole ainsi le plasma riche en plaquettes éliminant les hématies et la plupart des globules blancs ainsi que le plasma pauvre en plaquettes.

Le PRP obtenu de quelques ml est ensuite injecté dans la région pathologique. Il peut s’agir de tendinopathie d’Achille, de fissure du tendon rotulien (jumper knee) ou d’épicondylite (tennis elbow) ou d’autres atteintes tendineuses. Le geste est guidé par l’échographie pour atteindre la lésion et peut être répété à 2 ou 3 reprises à 1 mois d’intervalle pour améliorer le résultat. Il peut être aussi injecté en intra articulaire sous échographie ou sous scopie pour des atteintes cartilagineuses.

L’injection tendineuse de PRP est en général douloureuse pendant l’injection. On déconseille de mettre de la glace au décours de l’injection, seulement des antalgiques simples comme le paracétamol. Les injections sont suivies en général d’un protocole de rééducation mis au point par le clinicien. Le résultat final est évalué par l’examen clinique mais aussi par l’imagerie.

En pratique

En pratique il est important de savoir que les gestes d’infiltration de cortisone sont remboursés par la sécurité sociale contrairement aux injections de PRP ou de viscosupplémentation. Pour le PRP il faut également tenir compte du prix du kit utilisé pour la centrifugation.

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