Examen d’échographie interventionnelle aux Maussins
Le Réseau d’Imagerie Médicale Maussins-Nollet, spécialiste en ostéo-articulaire et en traumatologie sportive, vous accueille au sein de son centre à Paris dans le 19ème pour vos examens d’échographie interventionnelle.
Pourquoi faire une échographie interventionnelle en pathologie ostéo-articulaire ?
L’échographie est devenu un examen de référence pour les atteintes musculo-squelettiques : tendinopathies, bursites, kystes ou atteinte articulaire.
Les avantages principaux de l’échographie sont :
- son caractère non irradiant
- un examen dynamique
- un excellent contraste et une très bonne résolution spatiale que permettent les nouveaux appareils.
Après avoir été un examen purement diagnostique, l’échographie est utilisée de plus en plus dans un but thérapeutique : injection de cortisone, ponction évacuation d’hématome ou de kyste synovial, injection d’acide hyaluronique ou de Plasma Riche en Plaquettes.
Comment se déroule une infiltration sous guidage échographique ?
Il est fréquent d’arbitrer entre un guidage sous scopie et un guidage sous échographie en pratique courante. Très schématiquement, l’échographie est préférée pour les injections dans les parties molles, les ponctions d’hématome alors que l’on préfère le guidage radiologique pour les injections articulaires. Néanmoins, certains utilisent l’échographie de façon systématique pour éviter des radiations ionisantes et/ou pour éviter l’utilisation de contraste iodé.
Cet arbitrage est fait également d’après le dossier du patient : localisation, voies d’abord, facilité du geste.. Il est donc important de pouvoir disposer d’un minimum d’informations d’imagerie comme une IRM avant d’envisager une ponction sous échographie.
Une fois validé le guidage échographique, on élimine d’éventuelles contre-indications par un interrogatoire (diabète, prise d’anti coagulants, infection évolutive).
Le patient est installé confortablement, le plus souvent allongé pour diminuer le risque de malaise vagal. On repère avec l’échographie la zone à atteindre en choisissant le trajet le court ou le plus facile d’accès. Un repérage cutané est effectué puis une désinfection soigneuse de la peau est faite. On utilise du matériel stérile comme pour toutes les injections.
L’intérêt de l’échographie est de pouvoir repérer en permanence l’aiguille et d’ajuster si nécessaire sa trajectoire (avec la possibilité d’effectuer une anesthésie locale sur le trajet de l’aiguille). Une fois en position correcte validée par l’échographie, on réalise l’infiltration ou la ponction nécessaire.
Les kystes synoviaux sont parfois très épais et difficiles à aspirer. Une mise en pression du kyste par l’injection d’anesthésique local peut faciliter son aspiration. Les indications principales sont les kystes du poignet ou du pied particulièrement fréquents. Certains kystes plus profonds comme les kystes du pivot central ou les kystes du labrum de hanche réclament un guidage car ils ne sont pas palpés. Il en est de même des dépôts calciques tendineux.
Les hématomes musculaires ne posent pas de problèmes particuliers s’ils sont liquidiens en revanche même avec une aiguille plus grosse il n’est pas possible d’évacuer un hématome cailloté (fréquent pour les hématomes par choc direct type béquille). Le caractère liquidien ou cailloté d’un hématome est évalué par l’échographie avant la ponction.
Les infiltrations des bourses séreuses à l’épaule, à la hanche ou au pied représentent un grand nombre d’injections sous contrôle échographique. Elles ne posent pas de problèmes techniques particuliers ; elles peuvent comprendre un test anesthésique dans le même temps si nécessaire.
Les lésions méniscales en particulier les clivages horizontaux parfois accompagnés de kystes périphériques sont une indication à l’infiltration sous guidage échographique. Ces lésions s’accompagnent fréquemment d’inflammation péri-méniscale visibles à l’échographie et au doppler-couleur. La présence d’une petite languette dans le récessus tibial n’est pas une contre-indication.
Toutes les articulations sont abordables sous contrôle échographique (certains préférant un contrôle radiologique par habitude). Le guidage est utilisé pour les injections de corticoïdes, d’acide hyaluronique voire de PRP.
Pour les injections tendineuses de PRP faites dans les gros tendons comme le tendon patellaire et le tendon calcanéen l’échographie est utilisée en pratique courante. On repère d’abord la fissure puis on place l’extrémité de l’aiguille au contact dans le tendon avant d’injecter quelques millilitres de PRP toujours sous contrôle échographique. Cette injection est parfois répétée 2 ou 3 fois, fonction du résultat clinique et de la cicatrisation tendineuse.
Si vous souhaitez vous entretenir avec un membre de notre équipe, vous pouvez joindre notre secrétariat au