Bien qu’ils s’agissent de deux examens d’imagerie médicale tout à fait différents (indications, déroulement, principes etc.), scanner et IRM présentent quelques points communs. Zoom sur ces similarités.
Examens complémentaires en imagerie médicale
Scanner ou IRM sont deux examens complémentaires non invasifs, visant à confirmer ou à infirmer un diagnostic médical par la réalisation de clichés numériques. Dans certains cas, un acte thérapeutique peut compléter le diagnostic. Cette numérisation des images médicales permet à la fois une conservation dans le temps, une comparaison éventuelle de deux clichés, voire une interprétation par modélisation.
Coupes anatomiques immédiates
IRM et scanner consistent tous les deux à réaliser des images sous forme de coupes anatomiques, certains logiciels permettant ensuite de les retraiter en 3D. Il est parfois nécessaire d’utiliser des produits de contraste, injectés chez le malade pour mieux mettre en évidence certains organes et structures explorés (contraste).
Ces deux examens complémentaires (scanner ou IRM) sont immédiats, c’est-à-dire que les images sont obtenues en temps réel : c’est le travail du manipulateur.
En revanche, leur interprétation demande parfois un peu plus de temps d’analyse minutieuse : c’est le travail du radiologue. Il est d’ailleurs parfois nécessaire pour le praticien d’interpréter ces images en regard des symptômes cliniques ou biologiques, nécessitant souvent une discussion et une analyse complémentaire entre l’expertise du radiologue et celle du clinicien référent.
Modalités
Pour le patient, il est fréquent de confondre IRM ou scanner, car pour lui, les deux examens se ressemblent beaucoup : il est en effet allongé dans un long tube, pour une durée plus ou moins longue (de quelques minutes pour un scanner, à 15-30 mn environ pour l’IRM).
Ces deux examens nécessitent un rendez-vous avec un spécialiste, avec des délais parfois longs : ces derniers s’expliquent en partie par un sous-équipement, particulièrement net pour les IRM.
C’est encore plus vrai pour un appareil d’IRM ouvert, particulièrement adapté aux personnes claustrophobes (IRM à champ ouvert diminuant le côté enfermement dans un tube).
On estimait en effet en France le taux d’IRM à 8,7 pour 100 000 habitants, là où la moyenne européenne est de 15,6.
Scanner ou IRM sont donc deux examens parfaitement indolores, qui permettent d’apporter une réponse très précise pour affiner au mieux un diagnostic. Mais en dehors de ces quelques similitudes, IRM et scan sont deux techniques très différentes, ne serait-ce que par leurs bases physiques et leurs indications.